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Qui a le plus faible impact écologique entre une paire de lunettes en bois, une en métal, en acétate “biosourcé” ou en plastique ?
La réponse n’est pas si simple…
Et plus on creuse, plus cette question en soulève de nouvelles : Faut-il privilégier des matériaux “d’origine naturelle” mais qui peuvent être combinés à des solvants et additifs potentiellement toxiques ? Ou bien choisir des matières issues de la pétrochimie mais qui peuvent être recyclées ? Ou encore des matériaux recyclés pour éviter l’extraction de nouvelles ressources ?
Disons le franchement : il est impossible de répondre de manière rigoureuse à ces questions sans une analyse poussée du cycle de vie d’une paire de lunettes.
Ce qu’on peut faire, c’est créer une grille de lecture qui vous permettra de comparer rapidement l’impact des différentes matières.
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Pour commencer à évaluer l’écoresponsabilité d’un matériau, nous devons prendre en compte l’ensemble du cycle de vie d’une paire de lunettes.
Nous pouvons ainsi distinguer 4 critères qui entrent en jeu :
Avec ces 4 critères vous pouvez rapidement évaluer l’impact d’une matière, de son extraction à sa fin de vie.
Maintenant, regardons comment répondent les matières les plus courantes à ces 4 critères 👇
Voilà un nom qui peut paraitre bien compliqué au premier abord. Pourtant, l’acétate de cellulose fait partie des matières les plus couramment utilisées dans la fabrication des montures des lunettes. Notamment grâce à sa transparence et la profondeur de ses couleurs.
On entend parfois parler d’acétate “biosourcé” ou “d’origine naturelle”, est ce que cela suffit à en faire un matériau écologique ?
Pourquoi parle-t-on d’acétate “biosourcé” ?
Pour rentrer dans les aspects un peu techniques : la cellulose est extraite de la biomasse lignocellulosique. C’est-à-dire des fibres de bois, de coton, de plantes diverses. L’acétate de cellulose est ensuite produit par une modification chimique de cette cellulose que l’on appelle estérification.
L’acétate de cellulose est ainsi un plastique d’origine naturelle, autrement dit, un plastique “biosourcé”.
⚠️ Le terme “biosourcé” est à prendre avec des pincettes.
Il peut prêter à confusion car il n’implique en aucun cas que la ressource est issue de l’agriculture biologique.
🚜 Ressources utilisées : L’acétate de cellulose étant issu de ressources dites “naturelles”, son empreinte écologique peut être moindre s’il provient d’exploitations forestières qui utilisent des méthodes agricoles raisonnées.
🔬 Transformation : L’extraction et la mise en forme de l’acétate de cellulose nécessitent l’utilisation d’additifs et de solvants qui peuvent être toxiques. Dans le cas du bioacétate, ces solvants et ces additifs peuvent être d’origine naturelle et ont une toxicité limitée. Pour limiter son empreinte, il faut donc veiller à ce que la transformation de l’acétate respecte les principes de la chimie verte.
💪 Résistance : Le matériau est plutôt résistant dans le temps et vous pouvez garder votre paire de lunettes plusieurs années sans problème.
♻️ Biodégradabilité / Recyclabilité : L’acétate de cellulose est difficilement recyclable et sa biodégradabilité est discutable.
🚜 Ressources utilisées : Comme pour l’acétate de cellulose, la matière utilisée est d’origine naturelle. Pour être écoresponsable, il faut donc que le bois utilisé pour une paire de lunettes provienne d’exploitations forestières utilisant des méthodes agricoles raisonnées. Le pays d’origine du bois – et donc son transport – entrera également dans le calcul.
🔬 Transformation : Des colles de placage et des vernis sont utilisés pour la fabrication de lunettes en bois. Il faut veiller à ce qu’ils soient non toxiques pour limiter leur impact sur la santé et l’environnement.
💪 Résistance : Le bois est le matériau naturel par excellence, il est solide et résistant.
♻️ Biodégradabilité / Recyclabilité : Le bois est difficilement recyclable, il est cependant biodégradable et peut être revalorisé en énergie par combustion.
🚜 Ressources utilisées : Les plastiques sont issus du pétrole. Pour être plus précis, ils sont issus de la polymérisation de monomères, des molécules de petites tailles qui sont extraites du pétrole.
🔬 Transformation : La mise en forme des plastiques nécessite des additifs qui font varier les propriétés du matériau. De plus les lunettes en plastiques peuvent recevoir une couche de finition à base de peinture ou de vernis qui peuvent être toxiques.
💪 Résistance : La résistance du plastique peut varier fortement, elle va dépendre des matériaux utilisés.
♻️ Biodégradabilité / Recyclabilité : Les plastiques sont majoritairement recyclables mais les lunettes sont rarement (voir jamais) recyclées. De plus, les plastiques courants sont non biodégradables, et mettent des centaines d’années à disparaitre dans la nature.
C’est quoi un plastique “biosourcé” ?
Vous avez entendu parler des lunettes en plastique extrait d’huile de ricin ?
C’est un exemple de plastique issu de ressources naturelles (ou “biosourcé”). Il peuvent provenir de la cellulose extraite du bois, de protéines extraites du lait, ou d’huiles végétales extraites de plantes oléagineuses comme le ricin, etc.
Pour ce type de matière, le caractère écoresponsable dépend des conditions d’exploitation des ressources, et de leur origine géographique. On veillera également à ce que le processus de transformation du plastique respecte les principes de la chimie verte.
Ici encore, “biosourcé” ne veut pas dire “issu de l’agriculture biologique”.
🚜 Ressources utilisées : Le métal est une matériau d’origine naturelle, il est extrait des minerais par différents procédés physico-chimiques consommateurs d’énergie et pouvant être polluants.
🔬 Transformation : Les lunettes en métal peuvent être peintes ou vernies, il faudra donc veiller à ce qu’ils ne soient pas toxiques.
💪 Résistance : Le métal possède de bonnes propriétés mécaniques ainsi qu’une belle résistance. Vos lunettes passeront les années sans problème.
♻️ Biodégradabilité / Recyclabilité : Le métal est majoritairement recyclable, on peut vérifier le taux de matière recyclée d’une paire de lunettes en métal afin de limiter l’exploitation de nouvelles ressources.
Dans une démarche de consommation responsable, consommer le moins de ressources possible est un enjeu capital.
C’est pourquoi, chez Eio, nous pensons que la matière recyclée est l’option la plus vertueuse.
Cependant, ce n’est pas parce qu’un matériau est marqué comme recyclé, ou recyclable, qu’il est forcément vertueux. Il y a plusieurs points d’attention :
🚜 Ressources utilisées : L’utilisation de matériaux recyclés permet de réduire l’exploitation de nouvelles ressources. Chez Eio, nous exploitons une ressource malheureusement abondante : les déchets plastiques. Leur recyclage présente donc l’avantage supplémentaire d’extraire de la nature des matières qui ne sont pas biodégradables.
🔬 Transformation : En fonction de la matière de base, le procédé de recyclage peut nécessiter des additifs ou des solvants. Il faut donc veiller à ce que ceux-ci ne soient pas toxiques. Ce n’est cependant pas systématique : les lunettes Eio sont composées à 100% de plastique recyclé, nous n’intégrons aucun additif dans la matière.
💪 Résistance : Matière recyclée ne veut pas dire mauvaise qualité ou mauvaise durabilité. Au contraire, des lunettes conçues avec un plastique recyclé de bonne qualité seront plus résistantes que celles conçues avec un mauvais plastique non-recyclé.
♻️ Biodégradabilité / Recyclabilité : Le plastique que nous utilisons chez Eio est recyclé ET recyclable. Cela veut dire qu’une paire de lunettes pourra avoir plusieurs vies et plusieurs propriétaires… c’est tout ce qu’on lui souhaite !
J’espère que ce petit topo vous aidera à y voir plus clair 🙂 Si vous avez des questions, n’hésitez pas à utiliser les commentaires sous l’article, nous vous répondrons avec joie !
Et ensuite ?
Nous avons parlé des matériaux, mais l’écoresponsabilité d’une paire de lunettes dépend aussi d’autres facteurs, comme le lieu de fabrication, l’emballage, la réparabilité…
Si vous voulez creuser le sujet, nous avons créé un test qui vous donnera le score de votre paire de lunettes en tenant compte de tous ces facteurs, en seulement 3 minutes.
👉 Ça se passe ici : [Test] Ma paire de lunettes est-elle vraiment écoresponsable ?
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En plus de protéger des rayons UV comme le feraient des verres classiques, les verres semi-polarisés filtrent 50% des rayons réfléchis par l’environnement, ce qui limite la fatigue oculaire (ça piquera moins les yeux quand vous regarderez la mer).
En comparaison les verres polarisés filtrent presque 100% des rayons polarisés.
En ne filtrant que 50% des rayons environnants, ils permettent de percevoir des détails difficiles à distinguer avec des verres polarisés (risées sur l’eau, différences de neige sur les pistes, flaques d’eau ou d’huile sur les routes…).
Ils réduisent également les difficultés de lecture d’écrans rencontrés avec les verres polarisés traditionnels.
En choisissant cette option, vos lunettes sont un peu moins chères (et oui, le cuir c’est plus coûteux) et l’ensemble est plus léger, ce qui peut être pratique si vous aimez bouger. Et surtout, vous recevez un produit 100% végan, du coffret à la pochette.
Le cuir protège mieux vos lunettes et reste très pratique puisque l’étui tient dans la poche. Nous avons choisi un cuir de qualité, tanné végétalement en Italie qui se patine avec le temps. Et l’avantage de l’étui en cuir, c’est qu’il n’est pas en plastique.
Maintenant que vous savez tout, à vous de choisir.
Les verres semi-polarisés protègent des rayons UV mais filtrent aussi 50% des rayons réfléchis par l’environnement quand les verres polarisés en filtrent presque 100%.
Comparés à des verres classiques ou polarisés, ces verres sont les plus adaptés à un usage quotidien ou technique. En ne filtrant que 50% des rayons environnants, ils permettent de percevoir des détails difficiles à distinguer avec les verres polarisés (différences de neige sur les pistes, flaques d’eau…).
Ils réduisent également les difficultés de lecture d’écrans rencontrées avec les verres polarisés traditionnels et réduisent la fatigue oculaire générale.
